Les ratés de l’aventure

Je suis actuellement plongé dans la lecture d’un livre qu’un ami m’a offert, récemment : Les ratés de l’aventure (Titaÿna – Ed. Marchialy). C’est un livre écrit, dans les années 1920/1930, par l’une des premières femmes reporters. Une Française : Élisabeth Sauvy qui a parcouru le monde et rapporté des textes extraordinaires.

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J’adore les femmes aventurières et plus particulièrement celles des siècles passés, lorsque l’aventure était l’apanage du sexe dit fort. Ces femmes ont fait mentir tous les stéréotypes. Elles n’avaient probablement ni plus ni moins de courage que leurs homologues masculins – il en fallait beaucoup de toute manière –, pour se lancer ainsi à l’aventure, mais il leur fallait au moins deux fois plus de folie, d’indépendance et de chance.

Bref, vous l’aurez compris, j’adore ce livre qui nous propulse, au moment des années folles, dans les paysages paradisiaques des îles d’Océanie. Alors bien sûr il y a les rencontres avec les populations, les plages paradisiaques, les forêts verdoyantes, les coutumes étranges… sauf que l’aventure, ce n’est pas toujours comme dans les beaux récits romantiques. Il y a parfois des… ratés et des désillusions. Allez, je ne vous en dis pas plus, pour ne pas déflorer l’histoire, mais je vous invite à le lire, il est passionnant.

La malédiction du diamant bleu

Podcast malédiction diamant bleu

Bonjour à toutes et à tous.

Voici le premier épisode d’une série de podcasts consacrée au mystère.
Un tout nouveau format pour moi, qui je l’espère vous plaira. Je vous y parlerai de trésors maudits, de crimes non résolus ou dont la résolution est surprenante, de faits inexpliqués…
Comme mes activités d’écrivain me prennent beaucoup de temps, je ne suis pas sûr d’être régulier dans la publication de ces podcasts. Aussi, pour ne rien manquer, je vous invite à vous abonner.
C’est bien entendu totalement gratuit.

Le diamant Hope, qui se trouve au Smithsonian Institute à Washington est la deuxième œuvre d’art la plus visitée au monde, après la Joconde. Le Hope (qui ne s’appelle pas encore ainsi) est apparu pour la première fois en 1812 à Londres, chez un receleur notoire nommé Daniel Éliason. C’est une pierre extraordinaire qui pèse 45,5 carat, d’un bleu inédit. Du jamais vu ! Comment un tel joyau a-t-il pu passer inaperçu, jusque-là ? Quel inavouable secret cache-t-il ? Au fil du temps et des catastrophes qui se succèdent autour de cette pierre énigmatique, certains vont émettre une théorie glaçante : le diamant serait maudit.

Voici les faits que j’ai découverts en consultant les archives du Smithsonian et de la Bibliothèque Nationale de France.

La lampe bouillotte

Jeu de la bouillotte
Jeu de la bouillotte dans un salon mondain

On ne voit qu’elle dans de nombreux films historiques et pourtant personne ne la remarque. Les cinéastes s’en servent pour donner une ambiance intimiste en la posant éclairée sur un bureau ou une table. Il s’agit de la lampe bouillotte.
Ceux qui, dans le temps, regardaient les nouvelles aventures de Vidocq, avec Claude Brasseur, l’ont forcément aperçue. D’autant plus qu’en étudiant attentivement les différents épisodes de la série, on se rend compte que la production possédait très peu de décors. Souvent, les mêmes accessoires étaient réutilisés dans différentes scènes, dont notre fameuse lampe bouillotte.

La lampe bouillotte, en vogue sous l’Ancien régime

Lampes en vente sur le site www.jeancel-luminaire.com (lien non sponsorisé)

La lampe bouillotte est un petit luminaire d’intérieur, très en vogue sous l’Ancien régime. Elle est constituée d’une tige verticale de 60 à 70 cm de long, sur laquelle est fixé un bougeoir portant de une à cinq bougies (on en trouve, dans les magasins de déco avec des ampoules électriques). Un abat-jour, en tôle peinte, coulisse le long de cet axe vertical, permettant de donner plus ou moins de lumière. Un rhéostat avant l’heure, en quelque sorte.

Du nom d’un jeu de cartes

À l’origine, cet éclairage était posé sur une table dite table bouillotte, d’où son nom. C’est sur ces tables, de 60 à 90 cm de diamètre, elles-mêmes objets de décoration très prisés, que l’on jouait à la Bouillotte. Il s’agissait d’un jeu de cartes qui pourrait s’apparenter au poker, très en vogue dans les salons huppés, à la fin du XVIIIe siècle.

Voilà, désormais, lorsque vous regarderez un film portant sur cette époque, je suis sûr que vous ne manquerez pas de remarquer cette fameuse lampe bouillotte.