Vous avez dit « cosy mystery » ?

Je vous parle, aujourd’hui, d’un genre qui a le vent en poupe et auquel je m’essaie : le Cosy Mystery. Je viens de terminer un manuscrit, qui se trouve chez mon éditeur, City Éditions, en attente d’accord… ou de rejet. Nous verrons bien. Alors, le Cosy Mystery, c’est quoi, exactement, et pourquoi après la publication de romans policiers historiques, comme Le Regard du diable, La Malédiction égyptienne, mais aussi de thrillers, comme Le Secret du Bellérophon ou, très récemment Les Fantômes de l’Artiglio, aux éditions Ex-Aequo, j’ai voulu écrire dans ce style ? À cette dernière question, la réponse est simple : je suis un auteur éclectique et j’aime relever de nouveaux défis. Mais, pour les fidèles lecteurs qui me suivent dans les autres genres, pas de panique, je continue à y travailler. Simplement il me faudra écrire un peu plus.

Le Cosy Mystery se déroule généralement dans un lieu clos et agréable, comme la campagne anglaise.

Quant à « qu’est-ce que le Cosy Mystéry », je vous en dis plus dans les lignes qui suivent.

Caractéristiques et origines du genre

Le genre « cosy mystery » ou « cosy crime » a été introduit en Angleterre dans les années 1990 et se caractérise par une énigme policière qui peut être lue avec plaisir, sans violence ni effusion de sang excessive. Les enquêteurs de ces histoires sont souvent des amateurs excentriques, tels que des détectives privés, des écrivains, des bibliothécaires ou des propriétaires de boutique, qui résolvent les crimes de manière ingénieuse.

Le cosy mystery se distingue des thrillers criminels en se concentrant sur l’intrigue plutôt que sur l’horreur ou la violence. Les personnages sont souvent des personnes ordinaires qui se retrouvent impliquées dans des enquêtes criminelles et doivent utiliser leur intelligence et leur détermination pour résoudre les mystères. Les histoires se déroulent généralement dans des villes ou des villages paisibles et pittoresques, souvent en Angleterre ou en Irlande, avec des personnages hauts en couleur et des décors détaillés.

Le cosy mystery est souvent considéré comme une lecture agréable et rafraîchissante, offrant une pause bienvenue aux thrillers plus sombres et violents. Les fans du genre apprécient les énigmes bien construites, les personnages attachants et l’ambiance paisible et rassurante de ces histoires. Les auteurs du genre incluent Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Margery Allingham et Ngaio Marsh, qui ont tous contribué à définir les normes du genre et à le populariser.

Le cosy mystery aujourd’hui

Le genre cosy mystery a connu une augmentation de popularité ces dernières années, en particulier en 2020. Cela est en partie dû à l’apparition de nouvelles œuvres dans ce style, telles que « Murder Club du jeudi » de Richard Osman, qui sont devenues des best-sellers en librairie et ont suscité un grand intérêt pour ce genre littéraire.

L’engouement pour le cosy mystery peut également être attribué à un besoin accru de lectures apaisantes et réconfortantes en temps de crise. Les gens cherchent souvent un refuge dans la fiction en période de stress ou d’incertitude, et les histoires de cosy mystery offrent un moyen de s’échapper du monde réel tout en étant divertis.

De plus, de nombreux fans du genre cosy mystery sont attirés par les énigmes bien construites, les personnages intéressants et les décors détaillés qui sont caractéristiques de ce genre. Les livres de cosy mystery sont souvent considérés comme des histoires de « feel good » qui peuvent améliorer l’humeur et procurer un sentiment de satisfaction lorsque l’énigme est résolue.

Cadre idéal pour un « cosy mystery » : L’environnement clos

Le cadre idéal pour ce genre est le cottage anglais, dans une douce campagne verdoyante, avec une météo pluvieuse et un brouillard propice au mystère. Les couvertures souvent dessinées et amusantes du genre sont également un signe distinctif.

Éléments clés pour un « cosy mystery » réussi : L’humour et les rebondissements

Les situations comiques et les rebondissements familiers sont également un élément clé du genre, qui est accessible et facile à lire pour le grand public.

En conclusion, le genre cosy mystery a connu une forte augmentation de popularité en 2020, en raison d’une combinaison de facteurs, notamment la publication de nouvelles œuvres populaires, le besoin accru de lectures apaisantes et réconfortantes, et l’attrait pour les énigmes bien construites et les personnages attachants. Les livres de cosy mystery continuent d’être appréciés par les lecteurs de tous âges et sont considérés comme un refuge agréable et divertissant en temps de crise.

Le Roman policier historique : enquêtes et intrigues dans le passé

Les aventures de Sherlock Holmes

« Le Roman policier historique : un genre à part entière »

Le Roman policier historique est un genre littéraire qui allie les éléments d’une enquête policière avec les détails de l’histoire. Il s’agit d’une combinaison unique de fiction et de faits historiques qui transporte les lecteurs dans le passé tout en les divertissant avec une intrigue palpitante.

Le genre a vu le jour au début du XXème siècle avec des auteurs tels que Arthur Conan Doyle et Agatha Christie. Depuis lors, il a connu un grand succès auprès des lecteurs et des critiques, et de nombreux auteurs talentueux ont contribué à son développement. Les grands classiques du genre incluent des œuvres telles que « Sherlock Holmes » de Arthur Conan Doyle, « Les enquêtes du commissaire Maigret » de Georges Simenon et « Miss Marple » d’Agatha Christie.

Les auteurs de Roman policier historique sont souvent des historiens ou des amateurs d’histoire, car ils doivent être familiers avec les détails de l’époque où se déroule l’intrigue. Ils doivent également être capables de combiner habilement ces détails avec une intrigue captivante et des personnages crédibles. Les auteurs incontournables de ce genre sont : Anne Perry, C. J. Sansom, et Ariana Franklin.

Les intrigues du passé sont souvent basées sur des événements réels, comme des meurtres célèbres ou des épisodes historiques importants. Les auteurs peuvent également utiliser des personnages historiques réels, ou inventer des personnages de fiction qui ont vécu à l’époque de l’intrigue. Les codes et les conventions du genre incluent souvent des détectives amateurs ou des enquêteurs professionnels qui résolvent des crimes dans un contexte historique précis.

Les grands classiques du Roman policier historique

Tout d’abord, nous avons « Sherlock Holmes » d’Arthur Conan Doyle. Cette série de nouvelles et de romans met en scène le célèbre détective privé Sherlock Holmes et son associé, le docteur Watson, qui résolvent des crimes dans la ville de Londres à la fin du XIXème siècle. Les histoires de Sherlock Holmes ont été saluées pour leur utilisation innovante de la logique et de la déduction, ainsi que pour leur dépeinture de la société victorienne.

Ensuite, nous avons « Les enquêtes du commissaire Maigret » de Georges Simenon. Cette série de romans met en scène le commissaire Maigret, un enquêteur de la police criminelle française, qui résout des crimes dans les années 1950 en France. Les histoires de Maigret basent leur efficacité sur la psychologie des personnages et sur leur dépeinture de la vie quotidienne en France, à cette époque.

Enfin, nous avons « Miss Marple » d’Agatha Christie. Cette série de romans met en scène Miss Marple, une détective amateur âgée qui résout des crimes dans le petit village anglais de St. Mary Mead dans les années 1930. Les histoires de Miss Marple sont axcées sur l’utilisation de la ruse et de la déduction.

Ces trois séries de romans sont considérées comme des grands classiques du Roman policier historique. Elles ont toutes contribué à définir et à populariser le genre en utilisant des intrigues captivantes, des personnages crédibles et une utilisation habile des détails historiques. Les lecteurs qui souhaitent découvrir ce genre pour la première fois pourraient commencer par l’une de ces séries pour découvrir le meilleur de ce que le genre a à offrir.

Les intrigues du passé : les codes et les conventions du Roman policier historique

Tout d’abord, il y a l’utilisation de la période historique comme cadre de l’intrigue. Les romans policiers historiques se déroulent généralement dans une période historique précise, comme la Renaissance, la Révolution française ou l’époque napoléonienne, à l’instar des romans de Hervé Michel, publiés aux éditions City, dans la série : Crimes et complots sous l’Empire. Les auteurs doivent être familiers avec les détails de l’époque pour qu’ils puissent être intégrés de manière crédible dans l’intrigue.

Ensuite, il y a l’utilisation d’un enquêteur ou d’un détective comme personnage principal. Les romans policiers historiques ont souvent un enquêteur professionnel ou un détective amateur qui mène l’enquête sur le crime. Ces personnages sont souvent des personnages de fiction, mais ils peuvent également être des personnages historiques réels.

En outre, il y a l’utilisation de l’intrigue criminelle pour stimuler l’intérêt des lecteurs. Les romans policiers historiques ont généralement une enquête à résoudre, avec un crime commis dans le passé qui doit être élucidé. Les auteurs utilisent souvent des éléments de mystère et de suspense pour garder les lecteurs en haleine.

En somme, les codes et les conventions du Roman policier historique permettent aux auteurs de créer des intrigues captivantes et des personnages crédibles tout en utilisant les détails de l’histoire pour donner vie à leur histoire. Ce genre littéraire est passionnant et riche en détails, et mérite d’être découvert.

Les poisons dans la littérature policière

Les lecteurs qui me suivent auront remarqué que j’aime bien utiliser les poisons et les drogues dans mes romans (par exemple dans la Malédiction égyptienne, aux éditions City). Ce fait est d’ailleurs commun à de nombreux auteurs.

La littérature policière regorge d’histoires de meurtres et de mystères, impliquant l’utilisation de poisons pour tuer les victimes. Les poisons sont une méthode de meurtre populaire dans les romans policiers en raison de leur capacité à tuer discrètement et de la difficulté de détecter leur présence.

Il y a de nombreux poisons différents qui ont été utilisés dans la littérature policière au fil des ans, chacun avec ses propres caractéristiques uniques et sa propre histoire fascinante. L’arsenic, par exemple, est un poison très populaire dans les romans policiers en raison de sa capacité à tuer rapidement et discrètement. Bien qu’il puisse être utilisé comme poison dans la vie réelle, il est également utilisé dans de nombreux produits de jardinage et autres produits de consommation courante, ce qui rend sa détection difficile.

Le cyanure est un autre poison populaire dans les romans policiers en raison de sa capacité à tuer rapidement et de sa facilité d’accès. Il est souvent utilisé sous forme de gaz, ce qui le rend facile à inhaler et donc facile à administrer à une victime. Cependant, le cyanure peut également se révéler extrêmement dangereux pour le meurtrier lui-même, en cas de mauvaise manipulation.

Certains poisons ont même donné lieu à des expressions populaires. Ainsi, la Sardonia, est une plante extrêmement toxique originaire de Sardaigne. Son ingestion provoque vomissements, diarrhées et peu déboucher sur la mort du sujet. L’un des signe d’empoisonnement à la Sardonia est un rictus de douleur, figé sur le visage. Un rire… sardonique.

Il y a de nombreux autres poisons qui ont été utilisés dans la littérature policière au fil des ans, tels que le strychnine, le thallium et la digitaline. Chacun de ces poisons a ses propres caractéristiques uniques et continueront longtemps à servir d’arme du crime aux romanciers ainsi, hélas qu’aux véritables meurtriers.