Afin de poursuivre dans la rubrique « Allumer le feu sous Napoléon », je voudrais vous présenter un objet qui revient régulièrement dans mes romans historiques : le grasset à huile.
Au début du chapitre 29 de La Malédiction égyptienne, vous trouverez le passage suivant : Dans des recoins, mal éclairés par les grassets à huile et les torches qui diffusaient leur lumière dansante…
Le grasset à huile, c’est quoi ?
Le grasset à huile était un éclairage peu coûteux, mais également peu efficace, utilisé dans de nombreux foyers et plus particulièrement dans les foyers les plus pauvres. Le principe était simple : un réservoir dans lequel on mettait de l’huile, un orifice par lequel on introduisait une mèche (en principe la moelle d’un jonc, ou plus tard, du coton tressé) et une coupelle pour récupérer l’excès d’huile non brûlée.
On suspendait le grasset près de la cheminée et dans toutes pièces où l’on voulait garder une veilleuse, car l’intensité de la lumière obtenue ne valait guère plus que cela. Le grasset permettait également de conserver une flamme à peu de frais pour allumer la cheminée où les chandelles, le soir venu.
Généralement en laiton, le grasset à huile, n’était rien de plus que le descendant des lampes à huiles en terre cuite, utilisées depuis la plus haute antiquité.
Voila, désormais, lorsque vous lirez ce terme, au fil de mes pages, vous pourrez visualiser plus facilement la scène.